La peur du vide…
Chère Femme Prospère,
J’ai peur du vide. Non, je ne suis pas négative.
Je le dénonce. Le vide.
Je la dénonce. La peur du vide.
Depuis quelques semaines, j’ai entamé ce que je veux appeler « j’apprends à m’aimer » ou « je peux le faire ». Quoi ? Sauter des repas. Plus communément appeler jeûne. Pourquoi ? J’en parlerai une autre fois. Car c’est un jeûne peu particulier.
Je jeûne toutes les semaines depuis quelques semaines déjà. Et cela a révélé des peurs enfouies au-dedans de moi mais aussi des forces, des capacités dont je ne m’en savais absolument pas capable.
La peur du vide… La peur de manquer…
Pourtant, j’ai grandi dans des maisons où je pouvais manger à ma faim. Mais pas tout ce que je voulais, quand je le voulais.
On m’a brimé. « Ceci c’est pour tes petites sœurs. Toi tu as droit à ça. »
Pourtant je voulais aussi ce qui était donné à mes petites sœurs. Bref.
La peur du vide. La peur de manquer…
Je ne suis pas matérialiste, du moins à ma connaissance.
Je suis difficilement impressionnée par le luxe, l’abondance.
Mais d’où vient donc cette peur du vide ?!
Au moment où j’écris, je suis en jeûne.
Mon corps, mes émotions me pressent de manger.
Je résiste.
Puis je me suis demandé : « pourquoi est-ce que je ME saboterai juste pour quelques plaisirs du goûter ? »
Je me rends compte que c’est parce que je veux combler un vide. Ce vide.
Que je ressens pas seulement dans mon corps, mais dans mes émotions. Dans mon être.
Ce jeûne m’a permis de me rendre compte que je cherche à combler un vide. Vide de ne pas avoir reçu assez d’amour, assez d’attention plus jeune. Et je comblais donc ce vide d’une part avec le manger. Au niveau de mon âme.
AH ! C’est donc ça ! La nourriture remplit l’âme ! C’est à cela qu’elle sert ?
Manger pour vivre ? Vivre pour manger ?
J’ai choisi ma part.
La santé. La santé physique. La santé émotionnelle. La santé spirituelle.
Donc cette peur du vide, de l’ennui, du manque, je vais la détruire. Pour de bon.
Parce que j’ai ce pouvoir-là. De Jésus. Et puis je suis déjà franchement aimée par mon Papa que je n’ai plus besoin de combler quelque vide.
« Dieu nous a donné un Esprit qui, loin de faire de nous des lâches, nous rend forts, aimants et réfléchis » 2 Timothée 1 : 7
